Loveless - édition française - Par l'autrice de la: Combien de temps pour que son histoire à elle comm

De manière générale, les personnages de romans suivent les mêmes schémas et valeurs que ceux inculquer par notre société. Bien que peu à peu on retrouve une certaine diversité, c'est la première fois que je croise un personnage aro-ace. C'est très instructif.On peut aussi parler du très beau style de l'auteure et des personnages profonds. L'histoire est relativement simple mais on y suit la découverte de la sexualité de Georgia, cela permet d'imaginer ce que traversent les nombreux LGBT+ dans notre monde.Je ne peux que vous recommander cette lecture, qui a été pour moi un énorme coup de coeur!

Bof,les premières pages sont vraiment très bien… mais le reste :/ Franchement dommage je m’attendais à mieux en plu à c’est Alice Oseman alors bon.

Mon fils étant fan de la saga Heartstopper, je me suis dit qu'il apprécierait certainement de découvrir d'autres livres d'Alice Oseman. C'est pourquoi j'ai décidé de lui prendre Loveless pour son anniversaire.Mais avant de lui offrir, j'ai voulu de me plonger moi-même dedans.Il ne me faut jamais plus de 2 / 3 jours pour venir à bout d'un bon bouquin, mais là je dois dire que je l'ai dévoré d'une traite. Une fois entamé, difficile de reposer ce roman.On suit les premiers pas de Georgia à l'université, qui malgré sa timidité, va devoir cohabiter avec sa camarade de chambre Rooney, qui est totalement à l'opposé d'elle ( plutôt franche, directe et extravertie) .Se rendant compte qu'elle n'a jamais eu la moindre relation amoureuse, elle espère donc enfin trouver l'amour, ce qui ne va pas du tout se passer comme elle l'imaginait .Georgia se retrouve donc confrontée au terme d'asexualité sans au départ en avoir pris conscience et va petit à petit devoir apprendre à s'accepter comme elle est. Elle aura bien entendu des craintes, une forte peur du regard des autres, une forme de déni... Elle fera des erreurs et malgré elle il lui arrivera d'être blessante... Ce qui, pour moi, l'a rend plutôt attachante.Les différentes relations des personnages secondaires comme Pip, Jason, etc, viennent apporter quelques rebondissements. Mais il est un peu dommage que certains personnages n'aient pas eu une plus grande place dans le récit. On reste un peu sur notre faim les concernant.En bref, un livre qui sort des romans d'amour traditionnels, avec des thèmes forts, qui oblige à réfléchir et à s'ouvrir.

Quand j’ai commencé à lire Loveless, je n’étais vraiment pas convaincue. J’ai trouvé l’histoire longue à s’installer, le personnage principal (et narrateur) creux et sans intérêt. De plus, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de détails inutiles qui semblaient être là juste pour meubler, sans aucun apport clair pour l’histoire, et notamment des éléments de modernité comme la mention de « tiktok », «instagram» qui sont appropriés à notre époque mais pourront paraître dépassés plus tard.Cependant il est très rare que j’abandonne un roman, j’ai donc décidé de m’accrocher, ce que je ne regrette pas, car finalement cela c’est avéré être une plutôt bonne lecture. Plus on avance dans l’histoire plus on apprend à apprécier Georgia (narratrice), qui se révèle être attachante malgré son comportement souvent énervant et frustrant.Il y a un point que j’ai trouvé étonnant, le personnage de Rooney (un des personnages secondaires) est beaucoup plus développé (de mon point de vue) que celui de Georgia, autour de laquelle l’intrigue est censée tourner. J’ai l’impression que le personnage de Georgia a été survolé ce qui est vraiment dommage car, en effet, le thème de ce livre est la découverte de son identité mais au final on en apprend peu sur elle.J’ai trouvé qu’il n’y avait pas/très peu d’intrigue, il est assez facile d’imaginer la finalité de chaque situation car les personnages restent assez prévisibles, je pense que c’est ce qui rend cette lecture un peu ennuyeuse et ce qui fait qu’il est compliqué de rentrer dedans.Le roman tourne autour des orientations sexuelles et romantiques, il y a donc la mention de plusieurs de celles ci ainsi que de la communauté LGBTQI+, ce qui est plutôt un point positif, même si j’ai trouvé que c’était un peu redondant à certains moments (mais cela reste le thème du livre donc cela reste très cohérent, j’ai juste trouvé que cela faisait beaucoup).Même si je me suis un peu ennuyé en le lisant, Loveless reste un livre agréable, simple et sans prise de tête, à lire quand on a pas envie de trop réfléchir.Il traite des sujets qui concernent tous les adolescents ; l’amitié, la vie étudiante, les relations amoureuses/sexuelles, l’intégration avec les autres, la recherche de son identité.

Ce roman s'adresse avant tout aux adulescent(e)s, que je ne suis plus depuis assez longtemps... Pourtant, j'ai eu envie de me plonger dans sa lecture car la dernière année de lycée, la première année de fac, la recherche de l'amour en cette période troublée qu'est la fin de l'adolescente et le tout début de l'âge adulte, ça me parle et mes souvenirs sont encore bien présents. D'autant qu'ici, l'héroïne principale, Georgia, me fait un peu penser à moi sentimentalement parlant avec ses "envies d'avoir envie" et son désir de faire comme tout le monde. Étant pourtant dans la "norme" hétéro, je me suis vraiment retrouvée dans certaines de ses craintes existentielles vis-à-vis des autres, pas forcément dans les plus difficiles à vivre, mais vous comprendrez l'idée : la crainte d'être "anormale", quel que soit le sujet.Chez Georgia, de nombreux sujets font l'objet de cette peur. Pourquoi à l'heure où toutes les personnes qui m'entourent ont un(e) petit(e) ami(e), moi je n'en ai pas ? Pourquoi à l'heure où tout le monde a déjà eu des relations sexuelles, ce n'est pas mon cas ? Pourquoi faudrait-il avoir des "crushs" pour quelqu'un de l'un ou l'autre sexe ? Pourquoi aimer embrasser quelqu'un ? Pourquoi devrait-on apprécier d'aller en boite ? S'y amuser ? Et bien d'autres questionnements bouleversants et légitimes si on ne veut pas se mentir à soi-même. Car l'essentiel de ce roman réside sur ce postulat : Georgia a fait longtemps "semblant de", mais à cette soirée de fin de terminale, lors de son tour de jouer à "Action ou Vérité", elle choisit "Vérité"...Et SA vérité lui revient dessus : les réactions des gens qui l'entourent sont sans appel; n'avoir jamais embrassée personne à son âge, c'est carrément ANORMAL. Alors, elle ne trouve d'autres choix que d'essayer encore, et d'essayer surtout encore PLUS, à se conformer à la normalité. C'est donc une recherche de soi, de ses envies, de ses orientations à la fois sentimentales (les romances) et sexuelles (hétéro, lesbienne, bi, pan...). Sa première année de fac sera donc marquée par cette recherche, entourée de son petit groupe d'amis de toujours, Jason et Pip, à laquelle viendra s'ajouter Rooney, sa colocataire qui est tout son opposé.Durant les 3/4 du livre, on suit ainsi les tâtonnements de Georgia, ses expériences malheureuses qui vont même mettre en péril ses amitiés de toujours, sa recherche de la connaissance d'elle même. Malgré quelques longueurs, j'ai trouvé cette partie intéressante et surtout naturellement racontée. Le style est léger, les émotions bien rendues, parfois avec un seul mot percutant. En revanche, lorsque l'on comprend, en même temps qu'elle, ses orientations naturelles, l'intérêt est moindre même si il y a à sa suite le récit du processus difficile de l'acceptation de soi. J'avoue avoir presque survolé certaines de ces dernières pages, un peu redondantes entre elles, avec en outre le récit dispensable de l'histoire "too much" entre Rooney et Pip.Bilan : un roman qui touche à des sujets essentiels où chacun pourra se retrouver, je pense. C'est un roman sur la différence, , sur le "normal" et "l'anormal", sur la pression sociale et familiale, et sur l'acceptation de soi, finalement le meilleur moyen de se construire une vie heureuse.